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    Depuis quelques années, le problème des marées vertes en Bretagne s’est fait connaître. Prenant de plus en plus d’ampleur et d’importance, le phénomène devient mondial et très médiatisé car les politiques prennent en compte de manière significative le développement durable. Cette pollution aux algues vertes a mis en évidence les problèmes de l’agriculture intensive. Les conséquences sont nombreuses mais nous nous attacherons à celles à l'origine de l'hypereutrophisation des eaux bretonnes. Ce phénomène est dû à un surplus de matières nutritives, les ions phosphates (PO43), nitrites (NO2-) et nitrates (NO3-). Ils sont présents dans les engrais azotés destinés à l'agriculture mais on les trouve aussi naturellement dans le sol (cycle de l'azote). Cependant, ces ions ne se fixent pas dans l'humus et lorsqu'il pleut, les eaux de ruissellement les emportent jusqu'à la mer en passant par les rivières. Cela entraîne une prolifération des algues et donc ce problème de "marées vertes".

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       Lors d’une visite en animalerie, nous avons fait la découverte d’une algue commercialisée pour ces propriétés anti-nitrates. La cladophora, de son nom scientifique aegagropila linnaei, est présentée comme une "boule anti-nitrates". Elle est utilisée au sein des aquariums afin d’éliminer l’urée des poissons, riche en nitrates. Cette algue a une croissance lente et ne doit pas être très envahissante car elle est commercialisée pour les aquariums.

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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      Cette algue est donc utilisée comme solution au surplus de nitrates dans un micro-écosystème, l’aquarium.

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      Nous en avons tiré la problématique suivante :

 

      L’épuration des nitrates par la cladophora est-elle transposable à grande échelle afin de résoudre le problème des marées vertes ?

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      Nous avons émis pour hypothèse que cette algue peut être une solution en vue de son fort pouvoir d’absorption des nitrates et sa faible croissance.

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Notre Projet

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